samedi 20 décembre 2008

Rendez-vous à Vedra

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Bon, c'est vrai : nous sommes retournés voir Etienne Daho à Pleyel - sujet d'un post au printemps dernier ( il s'agissait d'avoir un amant qui faisait du skate!).
Gerardo : " Daho, j'étais avec PRL quand on nous l'a présenté, dans les locaux de R'n' F, période pré Manoeuvre. Après, bien des années plus tard, nous l'avons croisé plusieurs fois à Ibiza."
Ce post, ces mots, cette musique : un BO trés personnelle, trés sentimentale ....
l'écho d'un été sans fin, d'un bonheur qui va et vient.

jeudi 18 décembre 2008

O Corps Subtil


Pour faire suite au message du 30 novembre dernier, ci-après ce disque de Arto Linsay - O corps subtil - : un écho ensoleillé au spectacle de Boris C et Jeanne B.

Les maracas les plus lentes du monde


Vite, vite: accostez ces rivages - en 1965, Sarah Vaughan enregistre un disque, produit par Quincy Jones.
Qincy, en apôtre du métissage, de la criolisation - au mieux; ou pire: passer le Rio Grande, la musique n'est qu'un vaste tout indifférent, c'est "Latin" - oui, donc Quincy offre un écrin baroque à la voix de Miss Vaughan et sans la moindre retenue, nous ensevelit sous des grands orchestres de Broadway, des mariachis repus, des manbos dévoyés et des bossa exténuées et déconstruites.
Alors vite, n'hésitez plus et télécharger la pièce : vous entendrez une version sublime ( peut-être plus belle que celle de Franck Sinatra) de Corcovado de Jobim, avec une "rythmique" soutenue par les maracas les plus lentes du monde, au bord de l'extinction, d'un silence désossé.
Seulement deux mots : "Encore bravo!"



dimanche 30 novembre 2008

Mon beau camion, ma belle plage, mon beau futur







Jeanne Balibar et Boris Charmatz sont parfaits dans leur camionette téléguidée - elle, enrhummée - pas de chance ! - et lui, top sexy dans son tablier de boucher, enfermé à l'arrière de la camionette, se faisant mordre par un chien et hurlant dans un micro,... Oui, tout cela sur scène et pour pour un hommage à Hijakata, le père fondateur du Buto. La relation entre les images et l'hommage est assez lointaine : que font-ils là dans cette camionnette ? Pourquoi encore surjouer cette violence, ces entraves, ces cris, ces tortures ? C'est sûr : c'est moins figé que Sankai Juku!
RM a trouvé le spectacle morbide et s'est endormi malgré les sirènes et les pleins phares : "La prochaine fois, on demandera à Boris de faire un spectacle sur Copacabana et la Bossa... et comme c'est la Plage, on verra Boris en maillot de bain...Ca nous changera du tablier...
Moi, je lui réponds que je ne sais pas choisir : entre le tropisme brésilien et le japonais, ça devient difficile... que je regarde le danseur, et le camion qui, eux ne sont pas malades , comme Jeanne, la danseuse malade



BOn, je vous poste un morceau de Arto Linsay ( 1996 - o corps subtil) que j'écoute sans cesse afin de faire plasir à RM et satisfaire ses envies d'été, de bossa, plage et de beaux garçons s'ébrouant sur le sable.
http://rapidshare.com/files/173050337/07_No_Meu_Sotaque.mp3

Puis un souvenir, ironique, pour Jeanne et Boris, pour se convaincre que les visions sombres et finales sont toujours d'actualité : de Bristol ( Angleterre), deux jeunes gens - Fuck Buttons - nous dessinent un "Futur Radieux". Bon courage !!
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dimanche 16 novembre 2008

les Votes de l'Automne



Guzzilap et Senor Gerardo vous présente leur deuxième compilation - celle de cette automne.
Evidemment, on y entend comme des échos précis de l'actualité.




"The Healer " et "Of course, we can", c'est la Black Bossa....


"12 Minutes de Bonheur", c'est le Jubilé de la Bossa Nova , la brésilienne- pour nous consoler de la soirée trés moyenne avec un Milton Nascimento au bord de la vitrification et une petite fille de Vinicius massacrant quelques standards écrits par son grand mère et mis en musique par Jobim.
PeeJee a dit : "Les Grands Parents boivent, les petits-enfants trinquent".


Pour nous consoler, le trio Jobim, le fils et le petit fils de Cartlo Antonio et le brésilien de plus français du moment, Marcio Farraco.


"Piste 2", c'est le nom du premier fragment de cette complilation, space et exotisme de pacotille, en himmage a Yma Sumac !




samedi 27 septembre 2008

Tropical Grrr

Miss Eartha Kitt + Sergio Mendes 66 : sounds unreal but it is true !
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Le dernier rêve d'Alexandra D-N

c'est le temps d'un Mysore - le prana , le mouvement continus.

mercredi 24 septembre 2008

Aimons ce que nous sommes




Aimons ce que nous sommes - Aimez ce que nous sommes.

D'urgence, le récit de cet amour - musical, donc : une caméra , le long d'un chemin incertain, tortueux, et au but une réconcilation introuvable.

dimanche 13 juillet 2008

Rianna Valda Ré-Approchée

PeeJee : "maintenant, je me souviens : "L'Amour, après tout, c'est encore ça "- un premier titre, suivi par "Ensemble, dans la danse, c'est aussi l'amour". Elle me disait que ce serait le début d'un ensemble de textes , "Les Jeans - Trompettes, dans la tête", l'histoire d'une femme, d'un musicien de jazz, dans la France de la fin des Trente Glorieuses, des derniers jours du Disco, de la mort du style.
Guzzilap et Señor Gerardo retravaillent le son et offrent une re-visite à ces textes négligés, pour la compilation de l'Ete 2008.

Voici l'heure, la source, l'eau, la sirène.

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vendredi 11 juillet 2008

Occurences et Hasards, les pas de Rianna Valda

C'est sur une plage sétoise, au delà du cimetière marin, que nous l'avons retrouvée. Oui, c'était elle, Rianna Valda. C'est Pee Jee, qui l'a reconnue. Il avait lu tous ces livres, disait-il mais il était incapable de nous lire lequel il préférait.
Oui, elle n'écrit plus - elle est là, entre le ciel et la mer, sur cette bande de terre.
C'est en pensant à elle que Guzzilap et Señor Gerardo livrent ces deux fragments : du jazz dévoyé, des blues blanchis, de la house historique, des divas égarées, des amours regrettées. Un retour sur les pas de Rianna. C'est notre vie, et c'est tout.
C'est pour votre été 2008 : d'abord les Offices et les Pas de Rianne Valda, puis le Rêve de dissolution totale. Voici l'heure, la soif, la source et la sirène.

http://rapidshare.com/files/128901669/Mix_155kbps_02_Piste_2.wma
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mercredi 18 juin 2008

I wish my lover was a skateboarder

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Avec Koko Joce,nous sommes allés au concert d'Etienne Daho : géographie intime et partagée ( France, Rome, Lisbonne, Ibiza,...) , amours et désamours, hantés par ce "tu"- de moins en moins neutre et plus en plus masculin.
Aucun rapport entre Doig, les Allman Brothers et Daho - ou alors une certaine nostalgie, une certaine lumière, un sens de la scène, de la couleur, le mystère d'une création qui surgit et, soudain, vous devient proche et familière.
C'est avec Lee Roy, Dodo que j'ai vu l'exposition Doig : devant ces toiles, surtout celle où l'on voit un homme sur un canoe, égaré au milieu d'une eau inquiétante, on est restés silencieux. Après nous sommes revenus sur nos pas:
Lee Roy : " Ce canoe immobile avec cet homme chevelu, cette eau menaçante, et puis cette île dans le fond."
Senor Gerardo : " Oui, c'est l'Ile des Morts de Boeklin, au loin. "
Lee Roy : "Je vais vers la mort - ou alors, je suis un spectre et je reviens vous hanter. On ne sait pas trop. "
Senor Gerardo : " Tu crois que Sean Penn et Gus Van Sant connaissent cette toile ?
Lee Roy : " Into the Wild et The Last Days : cette même eau, ce même homme . La mort, à la fin du trajet."
Dodo, lui, était déjà loin.

samedi 31 mai 2008

Contribution définitive pour un panthéon strictement personnel - troisième station pour un jubilé

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Que voit-on ?
Un couple se parle. Deux hommes sont là, aussi - un homme plus âgé, le regard baissé et l'autre, plus jeune, les yeux en coin - Tous ignorent le photographe.
Une feuille blanche est punaisée sur le mur et sur la droite, il y a l'affiche d'un spectacle : Orfeu de Conceiçao.
Nous sommes en 1956, au théâtre municipal de Rio. Oui, j'y suis : l'homme plus âgé, au premier plan, à gauche, c'est Oscar Niemieyer; le jeune homme, au regard triste, à l'allure un peu négligée, c'est Carlo Antonio Jobim. Le couple: Vinicius de Moraes et Lila Boscoli.
Je ne connaissais pas cette photo ( merci Loronix !) - je suis ému : Oscar et Carlo Antonio occupent une place trés spéciale dans mon panthéon.
Ce troisième post les réunit, autour d'une des plus belles chansons du monde, écrite par Vinicius, mise en musique par Carlo Antonio: Insensatez.
(" Va mon coeur, va demander pardon,
Va, avec passion, va,
car qui ne demande jamais pardon,
ne sera jamais pardonné")
donc ce

vendredi 2 mai 2008

Bossa Gallica Yang - deuxième station pour un Jubilé


Nos hommes à Rio !
Je ne suis encore qu'un enfant et je vais cinéma - je ne sais pas qui m'accompagne. Les premières images m'effraient : on vole une statuette dans un endroit sombre qui doit être un musée. Une course poursuite s'engage dans les couloirs du métro. Avant on a juste le temps de voir la Tour Eiffel, puis soudain la lumière est différente. C'est le bord de la mer; des montagnes couvertes de verdure surgissent au milieu d'une baie, bordée d'une plage dominée par des immeubles modernes.
Le film s'appelle "l'Homme de Rio", je dois comprendre alors que nous y sommes. Je n'ai plus peur. C'est beau.








mercredi 23 avril 2008

Bossa Gallica - première station pour un jubilé

L'appétit français pour l'universalisme n'a pas de limites: Bossa Gallica, c'est un mélange unique de cachaza et de champagne, quelques voix - des voix de femmes, d'abord, ignorant ces limites.
Un mélange vraiment toxique.

Destins douteux, figures de faits divers, créatures de rêves pour la plus belle musique du monde: Claudine Longet, l'éventuelle tueuse des pistes d'Aspen, juste condamnée à trente jours de prison pour le probable meurtre de son mari, champion de ski ("Votre honneur, le coup de feu est parti tout seul ! "); Claire Chevalier, "Blonde des Tropiques "dans un film d'André Roy en 1957, sous le nom de Claire Ferval, suivi par d'autres perles, comme "Mister Suzuki" ou "Le Judoka, agent secret" ... Est-ce ce tropisme japonais qui l'a mené vers la bossa ? Mais s'agit-il de la même personne ? Pourquoi ai-je changé de nom ? Quelle honte secrète m'a conduite vers Copacabana, vers ces saveurs Brésil ? Et pourquoi ce disque en 1974 ? Et pourquoi je chante?
Jacqueline François, elle, ne s'est jamais posée ce type de questions : du Portugal et de ses lavandières , Mademoiselle Paris a trouvé le chemin de Rio, et s'étonne - nous aussi d'ailleurs - des "aah" de la plage au passage de cette célèbre fille à la démarche chaloupée. Jalouse de ces clameurs d'admiration? Jalouse de la Fille? Comme un parfum d'exotisme lesbien.

Quant à Sofia Loren, Petula Clarck, Brigitte Bardot, ou Sophie Daumier, c'est de l'histoire officielle.
Ma préférée, c'est Sophie Daumier. Citer Céline et Proust sur un air de bossa, moi je dis "Bravo!".
Champagne!

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samedi 12 avril 2008

Siam 3 et 4 - Ma Vie en Première Classe

Mes nuits à BKK - The World Is My Oyster et toujours cette climatisation : je n'ai plus chaud et au Grant AIA, c'est tout simplement ma vie en première classe, mon karma éclatant en mille sons divins, le bien-être.

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Siam 2, Conversation de Crabes




Leçons de langues : je ne sais plus s'il fait vraiment chaud - et la climatisation, pourquoi fait-elle autant de bruit : nous n'aurions jamais dû descendre aux Shangarila Suites.
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Siam 1, 2, 3, et 4


Siam 1 est déjà disponible : salut les crabes !

Vite à télécharger pour une ambiance sonore "King and I " avec inclus une climatisation forcément bruyante, une chanteuse marmonant des paroles en français sur une rythmique amortie, des échos d'une ville labyrinthique puis, comme une fleur pointant ses pétales vers le ciel, une prière en sancrit à la recherche de la vibration universelle.
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vendredi 21 mars 2008

Jean Harlow, les lavabos et le Graal


Avec Herzog, Parsifal à l'opéra Bastille

Gerardo : Plus de quatre heures de musique. c'est une vraie expérience.
Herzog : Quel bain! Une immersion totale! Avec la Bossa Nova, c'est la plus belle musique du monde. Bon, malgré tout, gachée par quelques contingences : un Parsifal un peu étroit et surtout
une mise en scène vraiment ratée.
Gerardo : c'est la troisième mise en scène de Warlikowski . Iphigénie en Tauride: trés bien .L'Affaire Makropoulos : médiocre. Parsifal : incompréhensible, ratée. Avec déjà des tics : toujours des lavabos,la multiplication des Jean Harlow, et quelques nudités plus ou moins partielles. Ca glisse, ça tourne: ça n'a aucun sens. Le pompom, c'est l'extrait de Allemagne Année Zero de Rosselini.
Herzog: Bonjour le cliché ! Ramener Wagner au nazisme, dans une ambiance de ruines. Faudra qu'on nous explique le rapport avec le Graal.
Gerardo: On pourra se consoler et revoir Iphigénie. Bon, je ne vais pas poster du Wagner. le


dimanche 16 mars 2008

Le Retour de Miss Kitt - pour PeeJee et Guzzilap


Gerardo : Là, c'est la perle - au fonds des jungles digitales, on trouve des gemmes improbables, montrueuses, qu'on croyait égarées, dont même nos rêves les plus fous dans nos têtes totalement twistées, n'avaient jamais osé dessiner les contours : The fabulous Miss Eartha Kitt goes Tropical !!!

Et non des Tropiques caribéens - chacha, mambo et autres boléros - non, , ceux plus domestiqués, plus modernes: ceux entre Copacabana, Obrador et Ipanema. Oui Miss Kitt goes Bossa Nova, avec pour guide, explorateur, pilote, el senor Sergio Mendes, lui même et son orchestre 66 . Waou !!!

Le son vient de trés loin. On ne sait pas d'où. On ne sait pas quand.

On pourrait imaginer le Copacabana Palace à Rio ou le Carlyle à New York - enfin, une étape internationale.
ps : merci à Regalame esta Noche pour ce post.


samedi 15 mars 2008

Pour Miss Mag'

avec Lee Roy, 36 Avenue Georges Mandel
Lee Roy : A force d'être minimales, certaines choses deviennent vraiment légères, vaporeuses, lointaines, floues. Sans nécessité.
Geciffer : il faut dire que le combat est inégal : le poids lourd Callas et sa voix sous toutes ses formes, contre Hogde, jambes nues, chaussé de talons gris et vêtu d'un vieil imperméable informe : pas photo ! Hogde, KO ! Hors sujet !

Pour Miss Mag', ici, comme un retour aux sources - rien à voir avec Callas ou la danse minimale de Hogde !
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http://rapidshare.com/files/99693186/mix_00kbps_02_Une_soir__Avenue_George_Mandel.wma.htmlur

samedi 23 février 2008

Brésiliens Excentriques - Chapitre 3 : Blonde sur Blonde


Je ne sais pas si Wanderlea est vraiment blonde . Ce dont je suis sûr, c'est qu'elle porte un prénom exceptionnel, une création tropicale, créole - aussi improbable que sa chevelure.

Ronnie a un profil parfait, et l'histoire ne dit pas si, plus tard, durant ces seventies endiablées, il a teint ses cheveux !



vendredi 22 février 2008

Brésiliens Excentriques - Chapitre 2 : Rendez-vous à Brasilia


"Rogerio Duprat, compositeur tropicaliste, écrit une Suite Brésilienne. Il abandonne trés vite toute activité musicale car il devient sourd : il a passé trop d'heures dans les studios. "
"Belo Horizonte, Brasilia, la Jungle Amazonienne, Ipanema, c'est notre homme au Brésil !"
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lundi 18 février 2008

Brésiliens Excentriques - Chapitre 1 : Pour PeeJee



Gerardo : Qu'est-ce que tu aimes chez Luis Henrique ?

JeePee: Sa voix, sa guitare, son chemin de Rio a New York, de Marco Valle à Liza Minelli. Comme Walter Wanderley, et ses lunettes : le plus grand organiste brésilien.


Gerardo : Des petits maîtres. Des gloires locales, instantanées, minimes. Des excentriques. Le compositeur de musique pour tele novelas, ou alors les Beatles de Rio, l'esprit du temps cristallisé, au loin, déformé, puis méconnaissable.


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dimanche 10 février 2008

Mark Frechette

Cy Pernet avait écrit un texte sur ces starlettes qui finisssaient menu hachées dans les slashers des années 80, rêvant leur vie, imaginant leurs destins, après ces quelques minutes sanglantes de gloire.

Mark Frechette est le rebelle dans Zabriskie Point .

Il joue dans deux autres films italiens que personne n'a vus. Plus tard, il attaque une banque en Californie. Un complice est abattu et il est condamné à 15 ans de prison. Il est retrouvé mort dans la salle de gym de la prison, étouffé par une haltère. Beau sujet, non ?






Mark Frechette (1945 -1971)
L'illustration sonore de la scène finale, la voici. Courtesy DJ Geccifer.

Miss Day, l'amour et les violons frappent encore


A consommer sans aucune modération : extase sucrée, d'un pays où le soleil brille toujours, merveille après merveille sur un infini de violons, dans un murmure d'amours éternelles - les quatres chansons de Jobim ( Parangons définitifs de la Bossa : Insensatez, Corcovado, Desafinado, et Meditacion) interprétées par miss Day dépassent les versions de Sinatra - .

Aucune hésitation, laissez-vous aimer !



Millie Jackson - Pour Guzzilap amateur de divas blacks


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samedi 9 février 2008

Dans la peau de Mr K, avant la catastrophe

C'est quoi ce que j'ai dans la tête toute la journée, face à mes écrans ? Ma mère est-elle fière de moi ? Je gagne cet argent: j'en fais quoi ? Je fume des cigares et je vais à Miami en vacances?
Oui, mais alors pas seul . Je veux être le premier, comme à l'école, non? De drôles de musiques me traversent l'esprit. Tu veux rajouter quelquechose ?
Karl Marx : " L'argent est la communauté et ne peut tolérer aucune autre qui lui soit supérieure."
William Blake : "A truth that's told with bad intents beats all the lies you can invent."
Nicolas Machiavel : " Il perd celui qui sait ce qu'il va faire s'il gagne. Il gagne, celui qui sait ce qu'il va faire s'il perd."

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dimanche 3 février 2008

Masques 1


Gerardo + Koko Joce and Mister à Chaillot, pour un Songe de Nuit d'Ete, en direct de Berlin.

- Je n'ai pas compris grand chose à ce que je voyais.
- en même temps, c'est pas trés important : il y a les danseurs, un petit orchestre rock. Et tout le monde se démène, déborde d'énergie. Je ne vois pas trop Shakespeare, là-dedans.
- Faire un "masque", maintenant : c'est un vrai défi . Travestissement, exhibition/dissumulation, des féees, des elfes, des sexes qui parlent, du chant baroque... L'enjeu libertaire est un peu éventé, pris dans la dérision, dans le spectacle,dans la démonstration de l'énergie.

lundi 28 janvier 2008

California Raining Part 2 - Creepy






Creepy California : une immense centrale électrique; un ciel gris qui n'en finit pas; des plamiers qui se reflètent sur les façades en verre. Un paysage vide, des voitures qui passent et ce métro qui traverse la métropole du sud au nord : Long Beach - North Hollywood (oui , je te dis qu'on le voit dans 24 heures et dans Alias). Alors loin, bien loin des piscines bleues, des éclaboussures de lumière, des dédales cérébraux qui ont façonnés l'image de cette ville... en fait, trés prosaîque, trés réelle, trés vide : à y mettre tout ce qu'on a dans la tête. Trés bien : Los Angeles .
Non, pas de musique!






California Raining - Part One : The Bartholdy Project








Geciffer : Gerardo, tu étais à Los Angeles et tu ne nous dis rien.

Gerardo : le temps était terrible. Des tornades de pluie sur les côtes, des tempêtes de neige, à l'intérieur,dans les montagnes. Rien à voir avec les séries, tournées dans ce pays où il fait toujours beau.

Mais, comme dans Alias ou dans 24 heures, j'ai pris le métro et pour aller à Mulholland Drive, il faut descendre à Hollywood Highland. Je suis descendu à Hollywodd Highland. Il pleuvait tellement que j'ai pris un billet de cinéma et j'ai vu "Cloverfield", la nouvelle production de JJ Abrams.

Tous : alors ?
Gerardo : Le truc de JJ, c'est le concept. Alias: Alice au Pays des Espions, franchissant les frontières mais toujours prisonnnière de son roman familial. Lost : perte des repères, perte du récit par trop de récits, trop de repères. Alors là, le concept, c'est "le monde saisi par ma caméra à moi", c'est "Blair Witch Project". Donc un récit de 1H 15, supposé être tiré d'une video amateur: New York attaqué par un méchant monstre , frère de Alien, qui dégomme d'un coup de patte la tête de la statue de la liberté. Le Comité de défense de Bartholdy s'apprête à porter plainte, tout comme le fan club de JJ. Totalement dispensable : l'apocalypse a déjà eu lieu. L'industrie voudrait en faire un spectacle, mais comme dirait JB, "le crime parfait" a déjà été commis, et je n''ai pas pu monter jusqu'à Mulholand Drive.

La Chanteuse que je serai, un jour


Ce samedi-là, .C+D,Guzillap, Geciffer, PeeJee, Gerardo ( en descente directe de Mullholand Drive), M+E, dans une voiture, se rendant à une fête masquée chez Lee Roy et Niko.

Gerardo (plutôt fatigué par une douzaine d'heures d'avion -l'escale à Londres : merci ! - ) : finalement, si je devais renaître, quelle chanteuse je serai ? Moi, je crois que je serai Doris Day: la musique, les chansons, mon meilleur ami, c'est Rock Hudson, à qui je sers de cache-pédé, un film avec Hicthcock ("The Man who knew too much ", yes!), un show à la télé. Oui,, moi ce serait Doris Day.
PeeJee: oui, c'est vrai. Enfin je veux dire que c'est une question qu'on ne se pose pas assez: en quelle chanteuse, je voudrai renaître ? Et bien moi, je serai Shirley Horne. Oui, Shirley Horne :je chante tous les jeudis soirs au Carlyle et une fois mon récital terminé, mon chevalier servant - 45 ans, trés bien conservé, oui, oui - prend le volant de ma limo blanche. Nous remontons quelques rues dans Manhattan et depuis les fenêtres de ma chambre, face au Park, nous célébrons une nouvelle fois mon succès.
Guzillap : Tu chantes "You're my thrill" pour la millième fois. et à chaque fois , c'est le même miracle de lenteur et de swing. Oui, Shirley, tu es ma reine !
Geciffer : Tu as raison : sa version de "You're my thrill" est royale!


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La Grande Eclaboussure



Avec la Bande Habituelle, "A Bigger Splach". Tout le monde a aimé.

Gerardo ( ému) : C'est séminal (sans rire)...Ca m'a fait rêver pendant des années à des garçons accoudés à des bords de piscines, nécessairement californiennes, perdues entre Pacific Palissades et West Hollywood, aux reflets de leurs corps se dessinant sur des fonds bleux, dominés pas un ou deux plamiers faméliques.
PeeJee : Je me souviens que la première fois que je suis venu à Paris, j'ai acheté une carte postale : c'était ce grand tableau qu'on voit dans le film . Un homme au bord d'une piscine attend que surgisse un nageur au corps morcelé par l'eau. Voilà, ça nous a poursuivi. C'est un fondement : le soleil, les palmiers, les garçons au bord de la piscine, la californie du sud...

Guzzilap : Vous vous souvenez, il y a une scène semblable dans "Parle avec Elle": le personnage principal, lors d'une soirée, s'éloigne du groupe des invités, s'approche de la piscine et, soudain, sur le fonds lumineux, le silhouette diffractée d'un nageur se dessine, se dirige vers le bord et surgit de l'eau. Il ne se passe rien . Gaetano Veloso chante "Cucurucucu Paloma", un peu plus loin.
Le récit reprend ses droits.

Gerardo : La Grande Eclaboussure laisse des traces, des gouttes d'eau autour de son explosion. Que reste-t-il d'un amour qui se termine ? De mon amitié avec un peintre qui a disparu ? Justement quelques gouttes d'eau (des larmes), quelques tableaux accrochés à des cimaises (de l'eau colorée sur une toile). Oui, le peintre a disparu, c'est un fantôme... La Grande Eclaboussure, c'est ce qui reste de ce fantôme...

PeeJee : Et un vrai film.
Et en forme d'hommage, Gaetano Veloso chante "The man I love", encore une histoire de traces et de fantômes,d'amour à venir et d'espoirs.

dimanche 20 janvier 2008

Miss Day, la quatrième soeur


En allant voir "Les trois Soeurs" à la M.Cee 9.3, en passant devant la Bourse du Travail ( "Oscar a eu 100 ans en 2007, nous rappelle PeeJee"), Doris Day chante "Insensatez". Là, au milieu du 9.3, elle chante dans la nuit. Elle est sur une estrade, tous les violons d'Hollywood sont disssimulés derrière un rideau sombre, sa voix claire résonne, la salle est vide, et un homme en complet blanc apparaît, s'avance vers elle, et joue de la flûte traversière.
Geciffer : "C'est presque le plus beau disque du monde, non? Vous ne trouvez pas? Aprés celui de Franck Sinatra+Jobim, évidemment."
Guzzilap: "Non, c'est même mieux que Sinatra. Sinatra, c'est trop parfait. Là, on voit tout : les trois micros, l'orchestre et le chef qui s'agite pour que les musiciens jouent toujours plus lentement, Doris qui susurre au micro que son histoire d'amour est finie."
Gerardo: " La bossa nova, c'est la musique la plus belle monde."
PeeJee, Jeff et Fav' (en choeur): Ca mérite un post! c'est la plus belle chanson du monde.
Gerardo: je mets aussi en dispo cette version inoubliable de Corcovado.
Love and Respect !
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vendredi 18 janvier 2008

Encore la Chine, toujours la Coiffure

- Alors ce film de Ang Lee, c'est comment? lorsque tu étais à Hong Kong, tu l'as vu, non?

- Le titre du film, c'est "Lust -Caution" . Aprés les cow boys gays, on se retrouve dans le Shanghai occupé des années 30, par les Japonais . Ang Lee s'est définitivement emmêlé les pinceaux dans les jetons de mah jong, avec cette histoire d'espionne infiltrée dans le camp des collaborateurs chinois. Reconstitution empesée, enjeux psychologiques lourdingues..;

- Oui, mais le cul? Tony Leung?

- Même le côté documentaire sur Tony Leung ne fonctionne pas - autant revoir "Happy Together" ou "Flowers of Shanghai"... quant aux scènes de baise, elles n'éffarouchent que la Chine ex communiste et pudibonde.

- Pourtant la recension est élogieuse dans les Cahiers...

- Oui, je l'ai lue et je n'ai pas trop compris. sans aucun, nous n'avons pas vu le même film. Sur le même thème, autant revoir "The Black Book".

-D'autres films?

- Oui, et vraiment, en tant que spectateur, je ne suis pas trés gâté en ce moment. "Actrices": ne mérite pas beaucoup d'attention. Juste la mère des soeurs Bruni, une vraie nature comique.

L'autre déception, c'est "Sweeney Todd" de Tim Burton. Caricature, autoparodie, auto citation,

le système Burton-Depp tourne à vide, noyé dans une soupe musicale et décorative post romantique qui fait mal aux oreilles et aux yeux. La coiffure est un art difficile et le Barbier de Londres me fait regretter Edouard, le mutant coiffeur.

dimanche 6 janvier 2008

La couleur du Fanta orange


Fin d'automne : Ozu filme une histoire d'un mariage et d'un remariage. Le mariage de la fille se fait, le remariage de la mère reste à faire. Histoire de manipulations, de vieux jouisseurs, de pères qui croient que la réalité doit se plier à leur désir de faire le bien des autres . Je ne crois pas me souvenir mais c'est la première fois, qu'au delà du style, de la signature de Ozu, je perçois à la fois tant de cruauté, et surtout une telle envie de vivre, de rigoler, de jouer.
Le carcan du style reflète le carcan des conventions. La jeunesse se rebelle un peu, dans ses jeans, ses t-shirts et ses jupes à godets, mais tous sont là pour le mariage, figés dans une tristesse infinie ou sur une terrasse, accoudée à la rambarde, le regard vissé sur ce qu'ils voudraient être un infini, un ailleurs mais qui n'est qu'une voie ferrée, un parking, une zone industrielle dominée par ce ciel toujours bleu.
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A la sortie du cinéma Geciffer me demande pourquoi il y a ces bouteilles de Fanta orange pleines
dans de nombreux plans. Juste pour la couleur, peut-être , non ?

samedi 5 janvier 2008

Dragon-I



Dragon-I : malgré les évènements, la jeunesse continue de danser. A Hong Kong, c'est au Dragon-I: une grande terrasse avec des oiseaux en cage, puis à l'intérieur deux trés grands bars et au fond, un mur de diodes, identique à ceux qu'exposent la Reine des Economiseurs d'Ecrans à Paris.

Ce soir, c'est Dimitri of Paris aux platines: cool ! Miss B. se fait draguer par un boxeur juif de Miami, Gugu parle avec Matignon, et Gerardo se dit qu'un set de dj, sans de l'electro et de la techno minimal allemande de merde, c'est plutôt reposant et que finalement, après quelques coupes de champagne, on pourrait même danser.

C'était trés bien - mais pas de post musical ...

jeudi 3 janvier 2008

Blurred Xmas in China
















Gerardo: les signes, les idéogrammes se mêlent les uns aux autres. Tu sais, ça provoque comme un effet de sidération. Du moins, pour un étranger. Quant aux chinois, ceux que j'ai croisés, eux sont sidérés par le consumérisme. Finalement, je n'ai pas compris grand chose, hormis le langage du business. De Grant Hyatt en Sheraton, en passant par les trains qui vont trés vite qui lient Shanghai, à Hangzhou ou Wuxi, c'est "lost in translation", la perte des repères, l'inversion de l'ordre des jours et des nuits . La société liquide, qui va, qui vient, qui glisse sur les paysages comme sur les images... toujours en vie, déjà mort : Still Life, qui me revient en tête.
















A Hong Kong, c'est la projection hallucinée ce que se vit de l'autre côté de la frontière; c'est l'oeil du cyclone, encore pour un bon moment , ou alors la porte d'embarquement vers un futur chaque fois moins écarté.